Avec l’actualité et les polémiques liées aux matchs des Sao qui se jouent à l’extérieur faute de stade répondant aux normes internationales au Tchad, il ya lieu de se poser de questions sur les projets inachevés de construction de huit stades à N’djamena.
En 2008, un conseil des ministres a adopté et a ordonné la construction de huit stade aux normes internationales à N’djamena sur fond propre de l’État. Des marchés publics ont été attribués par le ministre des infrastructures de l’époque Adoum Younousmi. Des fonds ont été décaissés pour la réalisation de ce grand projet qui dotera le pays d’infrastructures modernes de football.
Plus de 15 ans après l’attribution des marchés et le décaissement de centaine de milliards du trésor public, aucun des huit stades de N’Djamena n’est finalisé et réceptionné. Certains d’entre eux n’ont même pas connu un début d’exécution et ceux dont la construction a commencé, sont restés au stade de chantier et ne répondent pas aux normes internationales et ne peuvent donc pas abriter des matchs internationaux.
Une situation qui mérite explication des autorités, des bureaux de contrôle et les entreprises qui ont gagné le marché. La non-exécution de ce projet d’infrastructures sportives piloté par l’actuel candidat du Tchad à la Direction Générale de l’ASECNA, Adoum Younousmi, a fait beaucoup de tort au pays et décrédibilise l’image de notre pays sur le plan sportif. Que l’intéressé qui aspire diriger une institution internationale, s’explique sur ce dossier.
L’Afrique et le monde se moquent de notre pays qui n’a pas de stade pour accueillir des matchs alors que des projets financés à coût de centaines de milliards sont restés inexécutés depuis plus de 15 ans sans que personne ne se soucie et ne demande des comptes. Les plus hautes autorités doivent éclaircir cette situation et donner des explications claires aux tchadiens. Nous reviendrons avec des preuves sur ces dossiers.
Pour rappel, le stade omnisports de mandjafa en construction depuis plusieurs années, est un don de la République populaire de Chine au Tchad.
