Le Cadre indépendant de suivi évaluation (CISE), des résolutions et recommandations du DNIS, a organisé un point de presse ce 18 juillet 2023, relatif aux résolutions du DNIS. C’est le rapporteur général de Cadre indépendant de suivi évaluation des résolutions et recommandations du DNIS, Ahmet Batchiret qui a officié la cérémonie.
Les organisateurs ont évoqué la politique de la main tendue du Président de Transition appelant constamment au dialogue, à la paix, à l’unité et à la réconciliation nationale, matérialisée par plusieurs actes salutaires. Il s’agit notamment de la grâce présidentielle et la libération des prisonniers de guerre et les détenus dans le cadre des manifestations du 20 octobre 2022; la relative stabilité politique et sociale, mais aussi la disposition et la volonté des partenaires au développement d’accompagner le Tchad dans cette période transitoire.
Pour eux en termes de menaces, l’évaluation en a identifiées plusieurs dans chacun des axes stratégiques. »De manière générale, les parties prenantes ont sonné l’alarme sur le fait que la refondation du Tchad ne pourra jamais se réaliser dans un climat de violence, d’insécurité, d’injustice, d’inégalité, d’exclusion et de restriction des libertés démocratiques », ont-ils notifié.
Aussi, l’impunité, l’absence de transparence et de redevabilité, la gabegie, le népotisme, l’absence d’inclusivité, c’est-à-dire la mauvaise gestion de la diversité dans notre pays doivent-ils être considérés par le Gouvernement de Transition comme des menaces devant être rapidement circonscrites, ont été évoqués.
Les violations répétées des droits de l’homme et la résurgence des conflits intercommunautaires sont aussi à redouter comme des menaces potentielles qui pourraient compromettre le retour à l’ordre constitutionnel, ont été également souligné.
Dans les suggestions et recommandations formulées à l’endroit du Président de Transition, les plus urgentes sont la Défense, Paix, Sécurité, la Cohésion Sociale et la Réconciliation Nationale. Il est question d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Doha et le processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR). L’accélération et la création et l’opérationnalisation du mécanisme intégré de prévention et gestion des conflits, doté de moyens conséquents et d’autorité suffisante, pour juguler les conflits intercommunautaires qui se développent à l’intérieur du pays.
Le CISE a également demandé le renforcement de la politique de la main tendue du Président de Transition en créant un cadre de dialogue permanent pour le retour au pays des opposants politiques, des leaders des Organisations de la Société Civile (OSC) exilés et des groupes armés non-signataires de l’Accord de Doha.
Il y a aussi le retour à l’ordre constitutionnel, l’amélioration de la composition de la CONOREC en l’élargissant à d’autres corporations non représentées. La Gouvernance et l’État de droit :
Accélérer la mise en place et l’opérationnalisation de l’Autorité de Prévention et de Lutte contre la
Corruption et la relance économique et amélioration des conditions de vie de la population, ne sont pas du reste.