Tchad : les femmes et filles au cœur d’un débat sur la Migration

La maison nationale de la femme a abrité, vendredi 30 juillet une table ronde axée sur le thème « femmes, filles et la migration au Tchad. C’est une initiative de la représentation de l’organisation internationale pour les migrations au Tchad.

C’est un panel composé de trois personnalités dont la cheffe de mission de l’Oim au Tchad, Anne Kathryn Sheafer, le représentant du fond des Nations-Unies pour la population au Tchad, Senne Hounton et la directrice générale du ministère en charge de la Femme et de la protection de la petite. Les échanges étaient plus orientés sur les méfaits de la migration des jeunes au Tchad. Une table ronde qui a vu la participation des étudiants des universités et instituts de N’Djamena ainsi des personnes intéressées par la question des migrations.

La cheffe de mission de l’Oim, Anne Kathryn Sheafer a relevé que les mouvements migratoires s’intensifient à travers la planète et le nouveau visage de cette migration est celui des femmes, seules ou accompagnées.

« Longtemps considérées comme des migrantes passives, les femmes constituent aujourd’hui un art important des personnes en mouvement à travers le monde. En Afrique, plus de 47,1% des migrants internationaux en Afrique sont des femmes ».

Anne Kathryn Sheafer, le représentant du fond des Nations-Unies pour la population au Tchad

Dans les échanges, Sennen Hounton, représentant de l’Unfpa a priori reconnu que « Tchad est un pays ». Il poursuit que les activités de suivi des flux migratoires de l’OIM dans le du pays ont montré qu’une portion importante de femmes parmi les voyageurs (18% en 2018 et 22% en 2019), migrent pour une variété de motifs et non uniquement pour rejoindre leurs familles.

Sennen Hounton a souligné que « Les types de flux effectués par les femmes sont donc diversifiés malgré cette égalité, la migration féminine est moins médiatisée et reste peu connue. Si les femmes et les hommes décident d’émigrer pour des raisons similaires, les normes de genres sociales et culturelles jouent également un rôle décisif dans le processus migratoire et ont de ce fait un impact sur les femmes et des filles migrantes ».

La directrice générale du Ministère de la Femme, de la famille et de la protection de l’enfance, Mme Dangar Allahissem Martine Yankal, estime que « Les violences et les violations fondées sur le genre à tous les stades de la migration et de mettre en œuvre leurs droits de l’homme ».

avec le visionnaire

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