Tchad-J.O 2021: Le Tchad quitte la competition

Les ambassadeurs du Tchad aux jeux olympiques de Tokyo sont tous éliminés. Le dernier est éliminé ce 1er Août 2021 est Mahamat Bachir (400m homme) avec un chrono de 47,93. Ainsi le Tchad rentre définitivement.

Avec 3 représentants à ces Jeux Olympiques de Tokyo, Marlyse Hourtou au tir à l’arc, Memnelem Demos au judo et Mahamat Bachir en athlétisme, le Tchad a inscrit son nom parmi les nations ayant pris part à cette grande messe sportive mondiale.
Marlyse Hourtou, première athlète a entré en compétition a franchi le premier tour avec 553 points et classée 63e. Cette position n’a pas été favorable à la tchadienne lui mettant ainsi de faire face la redoutable Sud-Coréenne An San double médaille en Or à ces Jeux Olympiques 2021 ( par équipe et dans l’épreuve mixte) au tir individuel. Face cette dernière, Marlyse Hourtou a engrangé 2 points contre 6.
Après sa sortie l’archère tchadienne Marlyse Hourtou s’est confié à RFI : « Je ne suis pas vraiment satisfaite de ma prestation, lâche-t-elle d’abord, un peu tendue, avant de se relaxer. C’était ma première participation aux Jeux olympiques et ce n’était pas évident. Mais j’ai fait de mon mieux. Et je suis un peu contente malgré tout, parce que j’ai quand même affronté la Sud-Coréenne. J’ai pu lui prendre deux points ».
Une participation qui a permis à Marlyse d’avoir une expérience mais entaché de difficultés « J’ai eu tous les soucis possibles. Mon viseur a eu un problème, une branche a craqué. Ça n’a pas été évident. J’ai dû arranger certaines choses, payer un nouveau viseur. C’est pourquoi je suis quand même contente, aujourd’hui, parce que je ne m’attendais pas à subir ça. » declare Marlyse Hourtou à RFI. Même réaction du côté de son entraineur Abdou Zakaria Bessengue « Imaginez, à n’importe quelle compétition, un archer qui arrive avec un seul arc… C’est très difficile, glisse-t-il. Nous sommes motivés pour travailler et transformer ainsi le tir à l’arc du Tchad afin d’affronter n’importe qui. Si nous avons le matériel nécessaire. Mais nous travaillons avec les moyens du bord ».
Après la sortie de l’équipe tchadienne de tir à l’arc, les yeux des spectateurs et supporters se sont rivés sur la judokate Memnelem Demos qui pour la première de l’histoire des J.O a qualifié le Tchad sur le quota continental. Elle a fait sur le tatami l’Ouzbékistan dans la catégorie de moins de 70 kg. Memnelem Demos a vu son rêve qui est celui de remporter une médaille s’arrête dès le premier tour.
Le dernier ambassadeurs du Tchad à ces J.O de Tokyo 2021 est Mahamat Bachir dans la série de 400m. Ce 1er Août 2021 sera gravé dans l’esprit de l’athlète tchadienne Mahamat Bachir pour sa toute participation à cette compétition. Éliminé sur un chrono de 47,93, le tchadien Mahamat Bachir a certainement acquis des expériences dans cette compétition de haut niveau.

Leçons à tirer

Comme dit Lecoubertain  » l’essentiel c’est de participer ». Ainsi le Tchad a pu participer aux Jeux Olympiques de Tokyo-2021. Cette participation a permis d’abord aux athlètes eux même d’acquérir des expériences mais aux responsables en charge du sport de tirer de leçons sur les difficultés que l’équipe à rencontrer surtout en terme de préparation et d’acquisitions de matériel de compétition pour certains ( viseur et arc pour l’archère Marlyse Hourtou).
Une compétition internationale comme les Jeux Olympiques se prepare 4 ans ou voir 5 ans avant le jour-j. Faire des stages dans des centres de formation de haut niveau, participer aux compétitions et avoir des matériels requis pour la compétition.
Même si pour cette compétition, les responsables en charge du sport (COST et Ministère) ont mis des moyens pour la préparation, ils doivent corriger les difficultés que les athlètes ont rencontré pendant les J.O 2021 afin de mieux préparer et anticiper sur les Jeux Olympiques Paris 2024.
Pour les Jeux Olympiques Paris 2024, il va falloir construire des infrastructures adéquates aux athlètes qui aspirent participer à cette messe sportive ou chercher des centres d’entraînement de haut niveau pour leurs formations. Car on ne nourrit pas une chèvre le jour du marché dit un dicton.

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