Par un point de presse fait ce samedi 12 février 2022, Me Alain Kagonbé, avocat des victimes de Bitcoin a annoncé l’identification des responsables de l’entreprise et un mandat d’arrêt international a été lancé contre ceux-ci.
Pour Me Alain Kaginbé, le Tchad vu comme un pays vierge, quelques groupes d’aventuriers ont déjoué la viligence des autorités et du peuple tchadien en créant une banque spécialisée dans le Bitcoin pour arnaquer des citoyens. L’Etat leur a fourni l’autorisation de fonctionnement et a mis à leur disposition des agents de sécurité pour la protection de l’entreprise.
L’entreprise fait des offres qui defient toute concurrence en promettant un intérêt de 15% par semaine pour chaque versement d’une somme. Selon Me Alain Kagonbé certains concitoyens ayant cru à la veracité de cette banque ont placé leur confiance en elle. 《 Nous avons plus 2000 personnes enrégistrées victimes de cette escroquerie et le montant se compte par milliards et il y’a des hauts responsable qui ont été roulés dans la farine mais ont honte de se déclarer》deplore Me Alain Kagonbé.
《 Ces escrocs ont agi en complicité avec nos concitoyens dont deux sont en detention. Les chef de bande sont en cabale, nous avons identifié leurs positions si les informations qui nous sont parvenues sont vraies. Nous avons sollicité et obtenu du parquet général de Ndjamena un mandat d’arrêt international qui a été envoyé au directeur national de la police judiciaire. Ce mandat est enrégistré dans les bases de données de l’interpol. Et ce mandat est diffusé dans tous les Etats ayant la reciprocité avec le Tchad.》 déclare Me Kagonbé.
《Ces escrocs en cabale sont: Albedé Ishoma Jamu, Bello Arému Djibril, et Ezéno Abu Jama. Tous des citoyens nigérians》revèle-t- il leurs identités. Par la même occasion, Me Alain Kagonbé interpelle le gouvernement du Tchad qui a autorisé l’entreprise Bitcoin à s’installé en République Tchad d’user de tous les moyens pour interpepeller les auteurs de cette manoeuvre.
Me Alain Kagonbé promet diffuser leurs images et exhorte tout le monde d’informer les autorités compétentes leurs présences dans un quartier ou pays pour que justice soit rendue aux victimes.