La ville de N’Djamena est confrontée à une crise sans précédent en raison des inondations qui ravagent plusieurs arrondissements, notamment le 9ème. Assia Boum Blagué, président de l’association « Je Respecte Ma Ville-Tchad » et membre du COSPI-9EME, tire la sonnette d’alarme sur l’ampleur de la catastrophe.
Depuis près de deux mois, les pluies torrentielles et la montée des eaux des fleuves ont submergé de nombreux quartiers, rendant la vie des habitants un véritable calvaire. Les digues, pourtant construites pour protéger la ville, sont mises à rude épreuve et les fuites se multiplient.
Une situation critique
« Les populations sont dans l’impasse », alerte M.Blagué. Les habitants du 9ème arrondissement, notamment ceux de Walia, vivent dans une angoisse permanente. Les nuits sont courtes, les habitants se relaient pour surveiller les digues et colmater les brèches.La montée des eaux pose une menace constante pour les habitations et les infrastructures. Les conflits entre habitants se multiplient, certains essayant de détourner les eaux vers leurs champs, aggravant ainsi la situation.
Un appel à la Solidarité
face à cette urgence, les associations locales, les jeunes et les volontaires se mobilisent pour venir en aide aux populations sinistrées. Cependant, les moyens manquent et la situation reste critique.Mme Blagué lance un appel à la solidarité nationale et internationale : « Nous appelons à la mobilisation citoyenne pour faire face à cette crise humanitaire. »
Les autorités doivent agir
Les autorités tchadiennes et leurs partenaires ont mis en place des sites d’accueil pour les personnes sinistrées. Néanmoins, les besoins sont immenses et des mesures urgentes doivent être prises pour endiguer les inondations et venir en aide aux populations les plus vulnérables.