Santé: des journalistes, blogueurs, humoristes,tiktokeur … en formation sur la désinformation

Journalistes de médias en ligne, tiktokeurs, web humoristes…ce sont les profils de participants qui prennent part à une session de formation durant trois (3) organisée par le Ministère de la communication en partenariat avec l’UNICEF et le Ministère de la Santé Publique.


Dans son mot de bienvenue M. KONDOL ABANDA Dieudonné, Directeur de la coopération du Ministère de la communication affirme qu’à travers la direction de la coopération, son département et celui de la Santé Publique participent à la formation et le renforcement des capacités des influenceurs sur certaines thématiques concernant la santé.

L’objectif dit-il, pour cette présente session de formation est d’aider les influenceurs des réseaux sociaux à sensibiliser les populations sur certains sujets de santé et de traquer les fausses rumeurs sur les réseaux sociaux, en lien avec la vaccination polio et les autres maladies évitables par la vaccination.

Dr MBAILAMEM DEMIAN Antoinette, directrice de la Vaccination au Ministère de la Santé Publique, a officiellement ouvert l’atelier. Elle a remercié les différents participants qui, selon elle est « une preuve éloquente de votre attachement à l’amélioration de la santé de la population tchadienne et plus particulièrement la santé des enfants tchadiens…».

Et d’ajouter que « la santé est un secteur qui constitue un levier important dans l’amélioration des conditions de vie et d’existence des populations ».

Ainsi, pour qu’il puisse jouer « son rôle, la prévention doit être la plus performante possible, et cela n’est possible que grâce à l’implication de tous. La clé de la prévention dans le secteur de la santé et surtout pour la prévention des maladies dévastatrices de l’enfant est la vaccination ».

Selon Dr MBAILAMEM DEMIAN Antoinette, « la vaccination est perçue comme l’intervention de santé publique la plus efficace pour la prévention de la morbidité, des complications et de la mortalité dues aux maladies infectieuses surtout chez les enfants».

Elle permet de sauver « 2 à 3 millions de vies chaque année, c’est l’une des plus importantes interventions de santé, les plus efficaces tant en termes de vies sauvées que de bénéfices économiques » indique t-elle.

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