L’Association pour la Promotion des Libertés Fondamentales au Tchad (APLFT) exprime sa profonde indignation suite aux tueries perpétrées dans la Province du Logone oriental notamment dans les départements de la Nya pendé et du Mont de Lam durant ces derniers jours. C’est à travers un communiqué de presse signé de son Président du conseil de Gouvernance Ali Mbodou.
Selon l’APLFT,la prise du pouvoir par les militaires suite à la disparition tragique du Maréchal a été justifiée principalement par la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que le maintien de la paix et de la stabilité.
Malheureusement dit APLFT, les autorités de la transition n’ont pas tenu la promesse faite à l’endroit du peuple et de la communauté internationale en matière de sécurité des personnes et de leurs biens. Ainsi, nous assistons régulièrement à des graves violations des droits de l’Homme, des massacres des populations civiles sur une grande partie du territoire national et le dernier cas en date est celui de la Sous-préfecture de Larmanaye, dans la province du Logone oriental.
Ali Mbodou Président du Conseil de Gouvernance de l’APLFT
L’APLFT rappelle que le droit à la vie est un droit universel reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de I’Homme,le Pacte International relatif aux droits civils et politiques ainsi que par la charte de transition révisée en république du Tchad.
L’APLFT invite le gouvernement à entreprendre des actions concrètes pour assurer la sécurité des populations civiles et de leurs biens.
De veiller à prévenir des bavures des militaires déployés dans les zones d’opérations.
L’APLFT exige qu’une enquête indépendante soit menée pour identifier et retrouver les auteurs de ces différents crimes pour être jugés.
Elle exprime sa solidarité avec les populations des zones affectées par les tueries et les invite à la retenue afin de ne pas s’en prendre aux personnes innocentes qui n’ont rien à avoir avec la situation et privilégier le dialogue et la voie légale pour obtenir justice et réparation.