L’ONAPE lance une formation de 500 femmes commerçantes dans 5 communes de N’Djamena

Par un point un point de presse fait ce matin du mardi 4 avril 2023 par le Directeur de l’ONAPE ( Office National pour la Promotion de l’Emploi) Sadick Brahim Dicko l’institution lance un projet des femmes dans 5 arrondissements de la ville de N’Djamena.

500 femmes commerçantes non qualifiées issues du 1er, 2e, 7e, 8e, 9e arrondissement de la ville de N’Djamena seront outillées et bénéficieront des crédits remboursables avec zéro taux d’intérêt.
Ce projet de formation est placé sous le thème :  » augmenter le capital commercial des femmes pour leur garantir une activité pérenne et un emploi durable ». Il consiste de manière générale à financer à titre exceptionnel 500 commerçantes vulnérables.
Ceci permet à l’ONAPE de conserver de milliers des emplois crées dans ce secteur mais aussi d’augmenter substantiellement en apportant un appui aux renforcements des capacités et l’inclusion financière des femmes commerçantes.
À travers ce projet, l’Office National pour la Promotion de l’Emploi veut rendre les services financiers plus faciles et accessibles chez ces femmes dont les besoins se font sentir et sont réels. Il s’agit aussi d’améliorer l’accès des femmes au programme auto-emploi pour leur permettre d’une part d’augmenter leur capital de vente et d’autres garantir la pérennité dans leurs activités ainsi les maintenir en emploi.
Pour le Directeur de l’ONAPE Sadick Brahim Dicko, à travers son programme Auto-Emploi s’intéresse de près à ces femmes commerçantes, puisqu’elles représentent la plus grande niche de l’auto emploi.
<< Il faut savoir que les femmes commerçantes des petits marchés de la ville de N’Djamena, à travers leur petit commerce, créent des emplois, accroissent la prospérité de leurs communautés, renforcent les activités commerciales au niveau local et améliorent les conditions de vie de leur famille. Malheureusement, ces femmes n’ont pas accès aux services et aux différents produits financiers mais aussi d’un côté, les banques qui ne s’intéressent pas vraiment à elles, jugeant leur commerce informel et moins important, et de l’autre côté les pratiques usurières où le taux d’intérêt est exorbitant>> explique le Directeur de l’ONAPE Sadick Brahim Dicko.

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