Tchad : les inondations de trop s’aggravent d’année en année à Walia

Walia, quartier Sud situé dans la commune du 9ème arrondissement de la capitale Tchadienne, fait face à la montée des eaux du Chari et du Logone, il y a quelques jours. Face à cette catastrophe naturelle, le gouvernement reste muet. Des concessions, des édifices publiques sont envahies par les eaux et leurs effondrements n’est qu’une question de temps, et pourtant la commune du 9ème arrondissement et les politiques de cette circonscription, croisent les bras. Regard sur la situation.

Walia, entrée et sortie stratégique de la ville, sur le plan économique du Tchad, est connu habituellement par le phénomène des inondations, chaque mi-août, pendant la saison des pluies. Mais cette fois ci, avec la montée des eaux du Chari et du Logone, la situation est déplorable. A noter aussi la fréquence accrue des événements climatiques extrêmes, qui aggravent chaque année ce quartier de N’djamena. Entre temps, c’est le silence de cimetière du côté des autorités communales et du gouvernement. Et pourtant, la population en souffre chaque année, sans qu’une solution adéquate ne soit trouvée.

Bien que le quartier Walia est propice aux inondations avec près de 250 km de cours d’eau et des précipitations abondantes qui l’avoisine, il se situe à l’embouchure du fleuve fleuve Chari et logone et subit l’influence des marées. Les données météorologiques des 30 dernières années indiquent une hausse des précipitations et des phénomènes extrêmes, et des épisodes de pluie très violents, provoquant ces inondations.
Le gouvernement et les autorités communales doivent élaborer un plan et définir des mesures pour prévenir l’effondrement des digues et réhabiliter les infrastructures liées à l’eau afin de réduire les risques futurs, renforcer la capacité des agences gouvernementales locales et nationales à se préparer et à réagir aux futures inondations en renforçant la préparation aux situations d’urgence et la planification des mesures d’urgence, sinon tout le 9ème arrondissement serait engloutie par la montée des eaux dans les années à venir.

Jean Baptiste Ouédraogo

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