Initiée par la plateforme Wakhitt tamma, ce mercredi 21 septembre 2022, la manifestation de la place de la nation, a été étouffé dans l’œuf. Sur le terrain, bien que quelques pneus et drapeaux français, ont été brûlés, c’est un échec. Entre perte de crédibilité et manque d’action de grandes envergures, le peuple n’ose plus prendre des risques pour cette plateforme désormais impopulaire.
Initialement prévue pour ce mercredi 21 et le 24 septembre à la place de la nation, malgré l’interdiction du ministre de la sécurité, les leaders de Wakhitt tamma, ont maintenu leur manifestation qui a tourné au vinaigre ce matin dans la capitale. Personne n’a répondu à l’appel en dehors de quelques jeunes des quartiers reculés, qui ont cramés des pneus et brûlés les drapeaux français, bien que cette manifestation n’a pas été réprimée par les forces de l’ordre.
De l’avis du coordonnateur de la plateforme, Me Max Loalngar, entouré de quelques leaders de Wakhitt tamma, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, la place de la nation a été prise d’assaut par les forces de l’ordre, suite à l’interdiction de la manifestation. << C’est inadmissible qu’il y a entrave dans nos libertés. Il n y a pas de démocratie, ni de République. Nous allons nous activer pour que le peuple tchadien arrache sa liberté, pour que la désobéissance civile soit exercée. Le CMT doit comprendre que c’est fini la période de répression>>, a t-il déclaré.
Il convient également de souligner que la manifestation n’a pas été observé par la quasi-totalité de la population, qui a brillé par son absence, par rapport aux mauvaises intentions de ses leaders. En dehors d’un petit mouvement d’humeur dont la vidéo a été balancé sur la page Facebook de Wakhitt tamma, la ville est calme comme si rien n’était. Et pour cause, les manifestants ont fini par comprendre le jeu de ces leaders, qui les poussent souvent dans la rue pour leurs intérêts personnels et égoïstes, pour que les innocents payent les pots cassés.
