Le ministre du développement agricole, Nédéné-Assoum Kamougué, a présidée les travaux de la première réunion du comité de pilotage du projet Gestion communautaire des risques climatiques au Tchad, ce matin dans un hôtel de la place.
L’objectif de cette première réunion du comité de pilotage de l’année 2022 du projet de gestion communautaire des risques climatiques au Tchad (PGCRCT), est de prendre des mesures appropriées pour gérer les risques climatiques au Tchad. Le Tchad à l’instar des autres pays du Sahel, est confronté aux effets néfastes du changement climatique. Selon la représentante resident adjointe du PNUD au Tchad, Binta Sanneh, les dernières décennies sont marquées par une recrudescence des inondations, des sécheresses et autres manifestations météorologiques à caractère extrême qui fragilisent les systèmes agro-sylvo-pastoraux et halieutiques dont dépendent directement près de 80% de la population Tchadienne. « Cette population, déjà très vulnérables sur le plan économique, est accablée par les effets adverses du dérèglement climatique sans disposer des moyens suffisants d’information ni de mécanisme d’adaptation appropriés », a t-elle justifiée.
Officiant la cérémonie, la ministre du développement agricole, Nédéné-Assoum Kamougué, a souligné que les effets du changement climatique impacte drastiquement sur les moyens d’existence de nos populations. « Selon les experts, il est enregistré la hausse caractérisée des température de 0,5 à 0,8°C depuis la fin des années 1970 en Afrique subsaharienne et particulièrement, au Tchad, une mauvaise répartition spatio-temporelle des précipitations, avec un raccourcissement de la durée de la saison des pluie avec une variabilité importante des quantités des précipitations du Sud au Nord », a t-elle informée. Elle poursuit que fort de ce constat, le gouvernement avec l’appui de son partenaire le PNUD, a élaboré et obtenu un financement du Fonds de l’environnement mondial, pour la mise en oeuvre dudit projet.
