Conflit Abeche:Le Comité de Gestion de Crise du Ouddaï demande le départ du Gouverneur

C’était lors d’un point animé ce mardi 16 février 2022 que le porte-parole du Comité de Gestion de crise d’Abéché Mahamat Macki Adam est longuement revenu sur les évènements qu’a connu la ville d’Abéché du 24 au 26 janvier 2022.

Pour le Comité de Gestion de Crise la ville d’Abéché a été décimée par le meurtre de ses fils qui ont participé à une marche pacifique en vue de protester contre la violation de leurs coutumes et traditions héritées, puis le jour suivant, poursuit le porte-parole, un phénomène étrange s’est produit lors de l’enterrement, une autre tuerie de plusieurs innocents à balle réelle, faisant de nombreux blessés et des arrestations au sein même du cimetière sur instruction du Gouverneur du Ouaddaï. Et c’est suite à cela qu’un Comité de Gestion de Crise a été mis sur pied par les associations des ressortissants du Ouaddaï géographique et ce Comité utilise tous les voies et moyens légaux pour revendiquer la justice.

Les membres du CGC épris de paix et de justice oeuvrent sans relâche afin de calmer les esprits surchauffés suite aux événements douleureux qui ont endeuillé les familles dans le Ouaddaï. Il importe que la période post-crise soit gérée dans la sagesse aux fins d’apaiser la situation dans le Ouaddaï, c’est pourquoi le Comité de Gestion de Crise ( CGC) rappelle aux plus hautes autorités du pays à mettre en œuvre les résolutions ou les revendications légitimes des victimes des massacres d’Abéché, en tête duquel le départ immédiat du Gouverneur Mahamat Dary Bazine de la province du Ouaddaï. Car, le C G C le considére comme la pièce maitresse dans ces massacres.

Cette revendication doit être une des priorités pour les victimes, car, voir le gouverneur continuer à exercer ses fonctions reste indéniablement à un aitre foyer de tension et un manque de considération à leur égard renchérit le porte-parole Mahamat Macki Adam.

En outre le comité sollicite des autorités une attention particulière aux dossiers des blessés dans le but de soulager leurs souffrances afin d’éviter d’augmenter le nombre de décès de cette crise.

En cas de non prise en compte des doléances de la population, le CGC usera de toutes les voies légales prévues dans la constitution de la République du Tchad pour faire entendre sa voix et le Comité de Gestion de Crise rappelle qu’il reste disponible pour toute discussion qui aboutira à la quiétude dans le Ouaddaï.

Enfin le CGC condamne avec fermeté les actes lâches et inhumains de Sandana, et reste solidaire en cette circonstance douleureuse et présente ses sincères condoléances aux familles des victimes éplorées conclut le porte-parole Mahamat Macki Adam.

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