Maison d’arrêt de Klesoum : une fouille au quartier des prisonniers de guerre du FACT a mal tourné

À travers un Communiqué la Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH) se dit profondément atterrée par l’incursion, « sauvage et brutale des policiers du GMIP à la maison d’arrêt de Klessoum, incursion ayant provoqué les pertes de connaissance de plusieurs détenues et leur étouffement par un usage immodéré de gaz lacrymogènes ».


Cette intervention est d’autant plus injustifiée qu’elle s’est déroulée dans le quartier des prisonniers de guerre du FACT dit la CTDDH.


Selon la CTDDH , la raison principale de ces brutalités est l’organisation d’une énième séance de fouilles des cellules de ces prisonniers de guerre par des policiers. « Ces fouilles brutales qui sont organisées à dessein sont des occasions pour ces policiers véreux de voler l’argent, les téléphones et les maigres biens de ces detenus protégés en principe par la Convention de Genève » s’indigne l’association pour la défense des droits humains.


C’est ainsi que fatigués par ces vols répétitifs et lâches de leurs biens, les détenues se sont légitimement opposés à ces pillages organisés, provocant ainsi l’intervention du GMIP.


« Ces prisonniers sont en ce moment enfermés dans leur cellules ou une partie d’entre eux est privée d’eau » CTDDH.


La CTDDH exige l’arrêt immédiat des fouilles destinées à piller le bien de ces prisonniers de guerre et l’ouverture sans délais des portes de leurs prisons; une enquête doit être diligentée pour situer les responsabilités et sanctionner les auteurs de ces pseudo fouilles qui ne sont d’autre que du brigandage.


Le communiqué porte la signature du Secrétaire Général Adjoint.

Brahim Mahamat Brahim.

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