Paul Biya et ses homologues vont tabler sur la situation macro-économique dans la Cemac en contexte de pandémie de Covid-19 et les mesures de redressement.
Les experts du Cameroun, de la Commission de la Cemac (Communauté économique de l’Afrique centrale), du Préf-Cemac et de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) ont été chargé d’élaborer en urgence l’avant-projet du communiqué final du sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État de la Cemac déroulé le 10 août 2021. C’est l’une des principales recommandations issues de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Union Économique de l’Afrique Centrale (UEAC). Présidée par Alamine Ousmane Mey, le Ministre camerounais de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Président en exercice du Conseil des ministres de l’UEAC, la session extraordinaire du Conseil des économies de l’UEAC a connu l’examen du projet de rapport sur l’évaluation de la situation macro-économique dans la Cemac en contexte de pandémie du Covid-19, l’analyse des mesures de redressement, et l’examen du projet d’ordre du jour de la session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État, entre autres :
le Cameroun accueille le 18 août prochain, le sommet extraordinaire des chefs d’Etats Paul Biya et ses homologues vont tabler sur la situation macro-économique dans la Cemac en contexte de pandémie de Covid-19 et les mesures de redressement.
Les experts du Cameroun, de la Commission de la Cemac (Communauté économique de l’Afrique centrale), du Préf-Cemac et de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) ont été chargé d’élaborer en urgence l’avant-projet du communiqué final du sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État de la Cemac déroulé le 10 août 2021. C’est l’une des principales recommandations issues de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Union Économique de l’Afrique Centrale (UEAC). Présidée par Alamine Ousmane Mey, le Ministre camerounais de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Président en exercice du Conseil des ministres de l’UEAC, la session extraordinaire du Conseil des économies de l’UEAC a connu l’examen du projet de rapport sur l’évaluation de la situation macro-économique dans la Cemac en contexte de pandémie du Covid-19, l’analyse des mesures de redressement, et l’examen du projet d’ordre du jour de la session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État, entre autres. Lire aussi : Conjoncture : l’avenir socio-économique préoccupe les ministres de l’Economie de la Cemac. La session extraordinaire de Douala s’est tenue dans un contexte particulier marqué, d’après le Pr. Daniel Ona Ondo, le Président de la Commission de la Cemac, «l’entrée en vigueur de la Zlecaf, la pandémie sanitaire Covid-19, l’échéance de la première génération des programmes de facilités élargies, les négociations et conclusions de nouveaux accords entre les États de la Cemac et le Fonds monétaire international». Des éléments conjoncturels qui ont imposé aux 6 pays d’Afrique centrale, «une gestion pragmatique, vigilante et efficiente de leurs finances publiques», fait observer Alamine Ousmane Mey. L’essentiel des travaux a porté sur l’examen du document de travail élaboré par la Commission de la Cemac. Document qui d’après le Pr. Daniel Ona Ondo, insiste sur la nécessité de la mise en oeuvre des réformes structurelles dans le cadre des programmes de seconde génération avec le FMI, la consolidation budgétaire à travers le renforcement de la mobilisation des recettes non-pétrolières, la gestion des finances publiques à travers l’élargissement de l’assiette fiscale, l’harmonisation des pratiques fiscales et la modernisation des administrations fiscales et douanières (modernisation du système d’imposition et des paiements des impôts et taxes), la modernisation des méthodes, procédures instruments de gestion des finances publiques conformément aux normes édictées par le Communauté.
Les commissaires de la Cemac ont également mis un accent particulier sur le maintien des mesures d’assouplissement monétaire et prudentiel au profit du système bancaire, le rapatriement des dépôts de l’administration centrale, des organismes et entreprises publiques détenus à l’étranger en vue de garantir la stabilité externe de la zone monétaire, finaliser dans les plus brefs délais la mise en place des stratégies d’apurement des arriérés de paiement, le soutien de la Cobac aux banques en difficultés etc…