« L’Ardek a apporté sa pierre de contribution dans le développement socioéconomique de la province du Kanem »

Créée en 2003, l ’Association d’action pour développement du Kanem, officiellement reconnue comme une Organisation non gouvernementale (ONG) le 16 février 2016, est l’un des partenaires clés dans les projets de développement dans la province du Kanem. Pour connaitre les différentes activités qu’elle mène dans cette province, votre média Nouvelles.td a accordé une interview au Coordonnateur de l’Ardek, M. Ahmat Mahamat Abdou.

Nouvelles.td : Faites-nous une brève présentation de l’Ardek ?

Merci pour l’opportunité que vous nous offrez pour parler de notre organisation et de ses activités. L’Association d’action pour développement du Kanem est créée en 2003. Elle a été officiellement reconnue comme une Organisation non gouvernementale (Ong) le 16 février 2016. Elle basée au Kanem, plus précisément dans la ville de Mao.

Quelles sont les activités de développement qu’Ardek a mené au Kanem?

L’Ardek a mené de nombreuses activités. Dans le cadre du consortium ‘’presstransform’’ de 2017 à 2020 dans deux sous-préfectures. Elle a encadré 20 villages à Mao et à Namouro. Dans le cadre de ce projet, nous avons intervenu dans plusieurs volets à savoir l’éducation scolaire, le changement climatique, l’appui aux groupements etc. Dans le volet appui aux groupements, l’Ardek a réussi à encadrer 490 ménages. Grâce cette intervention, il y a eu des résultats satisfaisants. Les impacts sont bien visibles dans les communautés. Là où nous sommes passés, il y a cohésion sociale et les femmes que nous avons formées ont réussi à développer des activités génératrices de revenus dans le cadre de la résilience.

Quelle est la contribution d’Ardek dans le développement du Kanem ?

L’Ardek a apporté sa pierre de contribution dans le développement socioéconomique de la province du Kanem, à travers les activités qu’elle a menées. L’Ardek a premièrement amené la population, dans le cadre de l’approche participative, à s’approprier des activités réalisées en sa faveur. Aussi, l’Ardek par son intervention dans les projets de développent a permis à la population de bénéficier des services déconcentrés de l’Etat dans le cadre de renforcement de capacité.

Quelles sont les activités que l’Ardek est en train de mener en ce moment dans la province ?

Nous menons sommes sur deux grands projets en ce moment dans la province. Mais c’est avec le projet de Renforcement de la résilience et de la cohésion sociale dans les zones frontalières du Niger et du Tchad (Recosoc) que nous nous sommes plus engagés sur le terrain. Nous intervenons particulièrement dans la commune de Kekedina où nous faisons la supervision dans 12 villages.

Quelles sont les difficultés qu’Ardek rencontre dans la mise en œuvre de ses activités voire dans le cadre ce projet ?

Les difficultés que nous avons rencontrées dans la mise œuvre de nos activités sont liées à la crise. En ces temps de covid-19, surtout au moment où la maladie faisait rage, on ne pouvait pas regrouper les membres des groupements .On était contraint de se conformer aux mesures sanitaires édictées par le gouvernement. Cela a impacté considérablement nos activités sur le terrain. De l’autre côté, il faut aussi reconnaitre le retard dans certains procédures financières qui ont également ralenti la mise en œuvre de certaines activités.

Présentement, l’Ardek se trouve à quel niveau d’exécution du projet ?

En fonction de notre planification, beaucoup d’activités ont été réalisées notamment la distribution de Cash inconditionnel, l’appui aux groupements maraîchers et aux associations villageoises d’épargne et de crédit etc. Cependant, comme il y a moins de facteurs internes qui empêchent le bon déroulement des activités cette année, nous espérons que les résultats seront encore plus satisfaisants.

Selon vous, quel sont les défis à relever ?

Premièrement, il faut renforcer les capacités des bénéficiaires les mécanismes de traitement d’informations. Nous avons mis en place des comités. Il faut que ces comités connaissent leur rôle, leur devoir pour remonter les informations fiables. Deuxièmement, il faut que un aspect transversal de ces genres d’activés pour la cohésion sociale et la résilience.

Votre mot de fin ?

Nous remercions d’abord Nouvelles.td de relayer nos informations. Aussi, nous saisissons cette opportunité pour remercier les partenaires qui nous ont fait confiance et appelons les autres à emboiter leur pas. S’il y a un plaidoyer à faire à l’endroit de nos partenaires, c’est de nous aider à renforcer nos capacités sur les différentes techniques de gestion et de nous accompagner dans la recherche de financement pour développement du Kanem.

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