Ils sont deux jeunes âgés de la vingtaine qui sillonnent les villages de la province du Kanem. De Ngouri ils marchent de village en village pour traverser le Kanem jusqu’à Kékédina où nous les avons rencontrés ce jeudi 9 juillet 2021.
Ngonekobaye et Assrangar sont originaires de Beboto dans le Sud du Tchad. Ils sont très loin de chez eux à la recherche des moyens pour vivre.
Panier en main ,cirages quelques outils pour réparer une chaussure, visage balafré ils sont à kékédina ce vendredi 9 juillet ,jour du marché hebdomadaire.
Plusieurs chaussures sont à terre ,déposer par. les clients qui viennent des villages environnants pour le marché. Les jeunes cordonniers eux aussi sont venus comme les autres commerçants pour proposer leurs services. Ils réparent les chaussures de 25 à 500 FCFA,cela dépend de la qualité du chaussures mais aussi de la dégradation.
» Nous sommes venus de très loin pour chercher des moyens pour envoyer au village » dit Ngonekobaye qui poursuit en disant qu’ils font le tour des villages du Kanem en deux semaines avant de repartir sur Ngouri où ils résident.
Selon les deux cordonniers , ils économisent leurs recettes pour envoyer au village pour permettre aux parents de labourer.
Les deux jeunes disent être en bonne relation avec les natives du Kanem.
» Il ya aucun problème avec les gens des différents villages. On est bien accueillie et personnes ne s’en prends à nous. Nous faisons nos petites activités et se dispersons à la fin du marché hebdomadaire comme les autres dans la paix » dit Assrangar d’une manière détendue.
