Le Tchad a toujours importé des craies pour l’enseignement. Ce qui, sur le plan du coût et de la qualité, pose problème à cause du manque de norme. Pour apporter une solution à ce problème, la startup Atlas Africa n’a lésiné sur aucun moyen pour mette à la disposition du Tchad, des craies fabriquées localement.
Une première unité de production et de commercialisation de craies scolaires 100% made in Chad avec la solution dénommée « Atlas craie », est née sur la base de ce constat selon le promoteur, Ahmed Kotoko. Lui et son équipe poursuivent plusieurs objectifs qui sont de mettre sur le marché tchadien une production locale d’origine tchadienne ; créer des emplois stables afin d’améliorer les conditions de vie de tous les acteurs de la filière ; contribuer à l’émergence du Tchad en matière d’industrialisation ; contribuer à l’économie tchadienne en limitant les transferts des fonds vers l’extérieur pour l’importation ; mettre à la disposition des populations du Tchad, des craies de bonne qualité à des coûts très compétitifs, entre autres.
Pour Ahmed Kotoko, l’Afrique présente un grand déficit en matériel didactique tel que les craies scolaire, en particulier le Tchad. « A vrai dire 99 % des craies scolaires utilisées au Tchad et dans la sous région sont importées de l’Europe ou de l’Asie. Nous sommes dépendants des importations des produits élémentaires à cause du manque d’infrastructures industrielles pour combler la demande locale. Cette situation provoque généralement une baisse de l’offre, avec pour conséquence l’augmentation des prix des produits de grande consommation », précise-t-il.
Le projet Atlas craies qui a eu l’approbation des autorités tchadiennes a pour ambition de contribuer à un une éducation de qualité surtout pour les zones reculées du Tchad. C’est pourquoi, en travaillant beaucoup plus avec les comités locaux de gestion dans les établissements scolaires, les prix sont fixés selon les disponibilités.
Le prix d’un carton de 16 boîtes coûte 20.000 FCFA et la boîte de 100 craies, 1250.
