Tchad: une crise bloque le fonctionnement du ministère de l’enseignement supérieur

Depuis la nomination de la dame Lydie Beassemda à la tête du département de l’enseignement supérieur,de la recherche et de l’innovation un climat de non collaboration s’est instauré. La ministre a suspendu le directeur général adjoint du ministère sans raison expliquer les raisons. L’arrêté N°0127/PCMT/PMT/MESRI/SE/2021 ne comporte aucun motif énoncé de la suspension. Une crise de collaboration bloque en ce moment le fonctionnement du ministère de l’enseignement supérieur,de la recherche et de l’innovation.

La ministre de l’enseignement supérieur,de la recherche et de l’innovation gère son département avec beaucoup de légèreté dans les attributions régaliennes de l’État, d’exposer et d’accorder aux agents extérieurs les affaires et les secrets de l’État,une faute administrative grave.

Selon nos informations ,la ministre a crée une commission de réclame où elle nomme une personne très proche d’elle qui n’a rien à voir avec le MESRI comme coordinateur. Les responsables du ministère s’interrogent , à quel titre va -t-il instruire les directeurs généraux ? Les recteurs des universités et des académies ?

Dès sa prise de fonction ,elle a commencé à récupérer tous les véhicules en bon état du personnel du ministère. En plus deux véhicules « GVT » et d’une Hilux de liaison du cabinet, en complicité avec le secrétaire d’État elle a voulu récupérer le véhicule du DGA, qui aurait refusé de céder constatant leur légèreté et l’absence d’éthique. Après le refus du DGA,elle décide de suspendre ce dernier certainement pour récupérer son véhicule de service.

Pire ,elle a suspendu son Dircab par arrêté sans référence, lui aussi refuse de remettre son véhicule de service puisqu’il a une autorisation d’absence médicale. L’affaire se retrouvera au PSIG ,le secrétaire d’État payera 100.000 FCFA pour récupérer la voiture de la gendarmerie.

En ce qui concerne le centre national des œuvres Universitaire (CNOU), Lydie Beassemda nomme une personne parent à elle comme personne ressource pour servir d’interface entre le ministère et les étudiants. Elle établit un contrat de 100.000 FCFA journalier soit 3.000.000 /mois cette personne ressource.

Lydie Beassemda continue de faire du MESRI son champs de maïs où elle frappe sur tout le personnel. L’inspection générale d’État doit s’intéresser à la gestion de ce ministère depuis son arrivée. Elle profite de ce moment d’inquiétude nationale pour piller un département où il ya que des intellectuels. À quelle fin?

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