Tchad: Ecole et Transition ne font pas bon ménage?

Depuis l’annonce du décès du maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno les cours sont régulièrement perturbés dans le privée mais la reprise dans le public est tout simplement timide sinon n’a pas eu lieu dans plusieurs établissements.

Dans les écoles publiques , c’est en ce début du mois de mai que les cours ont repris dans les grands lycées de N’Djamena. soit c’est les enseignants qui ne viennent pas au cours soit c’est les élèves qui ont peur de faire le déplacement. Dans tout sa , la police a un grand défaut , de tirer de lacrymogène dans les établissements scolaires.

Oui , en effet il y a pas une semaine depuis la transition où la police ne tire pas de lacrymogène au sein d’un établissement public ou privée pour perturber les cours.

Les programmes dans les établissements publics sont loin de s’achever alors qu’il ne reste pas plus de mois pour la fin de l’année scolaire même les autorités ont repoussées les examens et concours de fin d’année pour juillet aout 2021 l’avenir de cette génération est en jeu à cause de l’irresponsabilité des forces de l’ordre.

À N’Djamena, des élèves s’inquiètent pour leur avenir suite à des perturbations et interruptions de cours qui se multiplient en l’espace d’un an. Ce lundi, des étudiants ont perturbé les cours dans des lycées de la capitale, entrainant l’intervention des forces de l’ordre et des tirs de gaz lacrymogène.

En réaction, le bureau départemental pour la commune de N’Djamena du Syndicat des enseignants du Tchad (SET) dénonce une « situation d’insécurité qui prévaut dans les établissements de la ville de N’Djamena » suite à la « violation intempestive des forces de l’ordre et de sécurité qui tirent les gaz lacrymogènes sur les élèves et les enseignants ». Il demande aux enseignants de suspendre les cours dans tous les établissements de la commune de N’Djamena à partir du mardi 25 mai jusqu’à nouvel ordre.

« Nous ne savons comment faire. Cette année, il y a eu tellement de perturbations des cours, surtout nous qui sommes en classe d’examen », déplore un élève en classe de terminale.

« On a pas trop évolué sur les chapitres importants. Il faudrait que le gouvernement trouve la solution aux problèmes des étudiants car la situation a un impact sur les établissements du secondaire », réagit un autre élève.

À l’allure où vont les choses, si le gouvernement ne met pas le paquet, la situation risque de se dégrader dans les jours à venir. Le Premier ministre doit mouiller le maillot pour trouver des issues favorables à cette crise universitaire qui vient embraser le niveau secondaire.

Il y a quelques semaines, le ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique a déroulé le calendrier des examens et concours de fin d’année scolaire. Le calendrier est contesté par la plupart des techniciens du département ministériel. Car les opérations d’enrôlement biométrique pour le baccalauréat n’ont pas pris fin ; 100.000 élèves doivent se faire enrôler pour le baccalauréat. Dans tout cela, les perdants sont les élèves, surtout ceux des classes d’examens

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