L’ADC salue la signature de l’arrêté du Ministre des finances du 22 juin 2021 portant exonération des droits et taxes sur les denrées alimentaires, équipements et produits de santé contre la Covid-19.
Cependant, face aux conséquences économiques les plus dévastatrices de la COVID19 et de la crise financière qui s’exercent sur les consommateurs tchadiens, l’ADC déplore que cela ne soit pas fait depuis le 1er janvier en vue de faciliter l’accessibilité des produits de première nécessité aux consommateurs.
Daouda El Hadj Adam , SG ADC
« Cette mesure est prise malheureusement en fin de mois de juin au moment où les prix des denrées alimentaires locales ou importées ont déjà commencé à galoper sur les marchés ».
Le secrétaire général de l’ADC de dire que Le cas des huiles de cuisine est le plus préoccupant. « A moins que les marchandises se trouvent bloquées aux frontières du Tchad, nous doutons fort que cette mesure puisse impacter immédiatement les Consommateurs. Peux être dans 3 mois, c’est possible ! »
En outre, tout en saluant la mesure, l’ADC exprime des inquiétudes sur la capacité des structures de l’Etat à assurer le suivi des prix pour garantir l’impact de ces mesures sur les prix des denrées alimentaires, produits et équipements de santé.
Cette exonération qui est une forme indirecte de subvention aux consommateurs ne doit pas être récupérer par les opérateurs économiques véreux.
Dés lors, le gouvernement doit doter redynamiser les structures en charge de la régulation des prix et de leur donner les moyens adéquates de travail. Au delà de la signature de l’arrêt, il faut un mécanisme de veille et de répression contre les commerçants véreux.
Lorsque l’Etat se prive de ses recettes au profit des consommateurs, il faudrait bien qu’il se donne les moyens de suivre l’’impact sur les prix et sur l’accessibilité aux consommateurs.