Le président de la République a annoncé la création de « Tchadelect », une nouvelle société pour la distribution d’électricité. Mais derrière cette annonce, se cache-t-il une volonté réelle de réforme ou juste un changement de nom pour masquer les échecs passés ?
Les Tchadiens se souviennent encore des promesses non tenues de la STEE, et aujourd’hui, les coupures d’eau et d’électricité sont devenues monnaie courante à N’Djaména. Les détournements dénoncés par le président lui-même lors de l’annonce de la naissance de Tchadelect sont-ils vraiment une surprise ?
Ce qui choque le plus, c’est le manque de sanctions contre les anciens directeurs généraux et autres responsables ayant détourné des fonds publics. Aucune enquête approfondie, aucun audit sérieux, aucune sanction exemplaire. C’est comme si les responsables de ces détournements étaient au-dessus des lois.
Le président promet que le Tchad sera une « ville lumière » avec Tchadelect, mais comment peut-on croire à ces promesses quand les responsables des échecs passés ne sont pas rendus compte de leurs actes ? La gestion à 100% par l’État tchadien ne garantit pas automatiquement l’efficacité et la transparence si les mêmes pratiques continuent.
Il est temps que les autorités prennent des mesures concrètes pour assainir la gestion des entreprises publiques et sanctionner les responsables de détournements. Les Tchadiens attendent des actes, pas des changements de nom.
Le manque de transparence et de contrôle est flagrant dans la gestion des entreprises publiques au Tchad. Les audits et les contrôles sont rares, voire inexistants, ce qui permet aux responsables de détourner des fonds publics en toute impunité.
Le président de la République a dénoncé les détournements, mais il est temps qu’il passe aux actes. Les Tchadiens veulent voir des sanctions concrètes contre les responsables de ces détournements, et non des promesses vides de sens.
La création de Tchadelect est-elle une occasion pour le président de la République de prendre des mesures concrètes pour assainir la gestion des entreprises publiques ? Ou est-ce juste un changement de nom pour masquer les échecs passés ?
Les Tchadiens attendent des réponses à ces questions. Ils veulent savoir si le président est vraiment déterminé à prendre des mesures concrètes pour améliorer la gestion des entreprises publiques et sanctionner les responsables de détournements.
La balle est dans le camp du président de la République. Les Tchadiens attendent des actes, pas des paroles.
Il est temps que les autorités tchadiennes prennent des mesures concrètes pour :
- Sanctionner les responsables de détournements de fonds publics
- Mettre en place des mécanismes de contrôle et de transparence efficaces
- Assainir la gestion des entreprises publiques
Les Tchadiens méritent mieux que des promesses vides de sens. Ils méritent des actes concrets pour améliorer leur quotidien.
La création de Tchadelect peut être une occasion pour le président de la République de prendre des mesures concrètes pour améliorer la gestion des entreprises publiques. Mais il est temps qu’il passe aux actes.
Les Tchadiens attendent avec impatience de voir si le président de la République tiendra ses promesses. Mais pour l’instant, les doutes persistent.