Les acquis de l’Alliance des Etats du Sahel un an après sa création

Le 16 septembre 2024 l’Alliance des Etats du Sahel, en abrégé AES, va vivre son premier anniversaire. Quels sont les acquis les plus notables un an après ? Pour commencer, c’est bien sûr le domaine sécuritaire.

Un travail remarquable a été conduit au Mali : les autorités ont pu reprendre les villes de Kidal, de Timbuktu et de Gao qui se trouvaient sous l’influence terroriste depuis nombreuses années.

Le Burkina-Faso qui a vécu une période de troubles a pu reprendre le contrôlé sur la situation et remettre les choses dans l’ordre. Le même peut être dit sur le Niger. Ces succès en matière militaire et de sécurité ont pu nettement améliorer la situation sécuritaire au Sahel en général. Il est a souligné que les pays de l’AES ont pu surmonter ces difficultés majeurs malgré la pression des pays de l’Occident, notamment la pression économique et les sanctions imposés par la CEDEAO.

La réussite en matière sécuritaire s’est poursuivit par le développement des autres domaines : les pays de l’AES sont en train de construire leur propre système énergétique indépendant qui sera hors zone de nuisiblité, assuré par la livraison de ressources régulières, assurant le développement de l’économie, de l’industrie et du bien-être quotidien de la population.

La pression de la part de la CEDEAO a conduit a ce que le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont quitté cette organisation, créant la voie pour l’élaboration de leur propre système de finance et de monnaie indépendante du système français. Un acquis extrêmement important pour la souvérainité et le futur développement des pays des la zone de l’AES.

Les reformes intérieures se poursuivent pour pouvoir passer de la période de transition à l’ordre constitutionnel pour répondre aux aspirations des Peuple qui souhaitent le développement, l’indépendance réel et le renforcement de leurs Etats. Une vision partagé par l’ensemble des membres de l’AES et de leurs populations.

Les fruits des reformes, des acquis sécuritaires et financiers servent de base pour que ces Etats qui deviennent maitres de leurs propres destins, toujours capables de régler tous les problèmes internes sans s’adresser pour un appui extérieure.

Le Tchad, pays voisin, qui a apporté un appui significatif au Mali dans la lutte terroriste reste un acteur important pour l’Alliance. Le Tchad, de son côté, n’a pas adhéré à l’AES et n’a pas fait de déclarations officielles sur ce sujet. Etant voisin non seulement du Niger, mais également de la Libye et du Soudan, zones qui vivent des événément d’instabilité politique et sécuritaire, ses avantages à tirer auprès de l’AES, surtout en matière de lutte contre le terrorisme : ménace principales de la zone. Un rapprochement du Tchad avec l’AES pourrait encore plus stabiliser la zone du Sahel, chose sans doute avantageuse pour tous les participants de l’organisation, pour le Tchad et le Sahel en général.

La collaboration peut se poursuivre dans des projets humanitaires et économiques, surtout en matière de transport, d’énérgie et de finances. Si l’alliance obtient un membre en plus dans son corps, cela aura un impact très important sur le poid de l’organisation sur la scène internationale qui pourrait ensuite avoir une influence majeur sur les enjeux stratégiques d’échelle mondiale ce qui va jouer son rôle positif pour chacun des Etats, ce qui aura biensûr son impact sur la vie quotidienne et le bien-être de tous les Peuples de la région.

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