Lai Ching-te, le candidat à l’élection présidentielle de Taïwan présenté par la Chine comme un « grave danger », a, selon des résultats officiels quasi définitifs, remporté le scrutin ; Hou Yu-ih, le candidat favorable à un rapprochement avec Pékin ayant concédé sa défaite.Lai Ching-te, le candidat à l’élection présidentielle de Taïwan présenté par la Chine comme un « grave danger », a, selon des résultats officiels quasi définitifs, remporté le scrutin ; Hou Yu-ih, le candidat favorable à un rapprochement avec Pékin ayant concédé sa défaite.
Le candidat du principal parti d’opposition à Taïwan, le Kuomintang (KMT), qui est favorable à un rapprochement avec la Chine, a concédé, samedi 13 janvier au soir, sa défaite à l’élection présidentielle. « Je respecte la décision finale du peuple taïwanais » et « je félicite Lai Ching-te et Hsiao Bi-khim (sa colistière, NDLR) pour leur élection, en espérant qu’ils ne décevront pas les attentes du peuple taïwanais », a déclaré Hou Yuh-ih face à ses partisans.
40,2% des voix
Ce samedi au soir, le vice-président sortant Lai Ching-te, du Parti démocrate progressiste (DPP), était crédité de 40,2% des voix, selon des résultats officiels quasi définitifs. Son principal opposant Hou Yu-ih, 66 ans, candidat du Kuomintang (KMT) qui prône un rapprochement avec Pékin, avait obtenu 33,2% des votes, selon un décompte provisoire de la Commission électorale centrale. Le troisième candidat, Ko Wen-je, 64 ans, du petit Parti populaire taïwanais (TPP) et qui se présente comme anti-establishment, était donné troisième avec 25,3%.