Politique : la mise en place du comité en charge de préparer le référendum pose débat

21 personnalités de la société civile, du gouvernement, du conseil national de transition, ainsi que des organisations des femmes et jeunes, ont été désignées hier 25 janvier 2023. Cependant, cette liste ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique tchadienne. Certains hommes politiques approuvent tandis que d’autres non.

L’objectif de cette commission est de préparer le référendum qui décidera de la future constitution et de la forme de l’État. Les personnalités qui font partie du comité, laisse à croire un manque de sérieux et la volonté du gouvernement de transition à s’éterniser au pouvoir.

Pour le président du parti USPR, par ailleurs conseiller au CNT, François Djekombé, l’organisation imminente du référendum constitutionnel, est un pas important vers un retour à l’ordre constitutionnel appelé de tous nos vœux, a t-il écrit sur sa page Facebook. « Le référendum permettra de faire deux choses à la fois : la forme de l’État et la nouvelle Constitution », a t-il justifié.

Pour le président de l’AND, Salibou Garba, c’est du n’importe quoi comme d’habitude. « Cette liste n’est pas crédible mais comme ils ont dans leurs habitudes d’imposer les choses, qu’ils le font sans les règles de l’art. Mais j’avoue qu’il y aura rien de sérieux, a t-il martelé.

Pour le président du PDR, Izadine Ahmat Tidjani, à travers un communiqué de presse, le référendum constitutionnel se veut le vote de tous les tchadiens. « Cette commission composée des organes de la transition et le CNT n’émet aucune confiance. Nous demandons au chef de l’État de veiller à l’arbitrage et au respect de la constitution en annulant le dit décret. Il faut que la commission soit tripartite en incluant opposition politique, gouvernement et CNT », a t-il écrit.


En attendant que le comité se réunisse et décide du programme des travaux, on attend de voir la suite lors des démarrages des travaux.

Jean Baptiste Ouédraogo

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