C’est un sentiment qui ressort à l’issue des réunions entre les services du Fonds Monétaire International (FMI), et de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC), au titre de la sixième revue relative à l’évaluation des mécanismes des sauvegardes.
En effet, la politique de sauvegarde mise en place par le FMI vise à fournir l’assurance raisonnable que les systèmes de contrôle, de comptabilité, d’information et d’audit d’une Banque Centrale sont propres à assurer l’intégrité de ses opérations. Le périmètre de son application porte sur cinq volets essentiels du contrôle et de la gouvernance, à savoir : le mécanisme d’audit externe ; la structure juridique et l’indépendance ; les pratiques d’information financière, le mécanisme d’audit interne et le système de contrôle interne.
De ce fait, les parties prenantes ont retracé les principaux progrès enregistrés depuis la dernière évaluation des sauvegardes réalisée en
Ils ont noté avec satisfaction la mise
en œuvre réussie, par la Banque Centrale, des mesures fortes telles que la suppression des avances directes aux Etats qui a renforcé l’autonomie institutionnelle et fonctionnelle de la BEAC.
Ils ont aussi relevé des améliorations en
terme de contrôle en particulier, les avancées importantes réalisées en matière de conformité du processus de sélection et de rotation des Commissaires aux comptes, de supervision active du processus d’audit externe par le Comité d’Audit, et la formulation d’opinions sans réserve sur les états financiers.
Jean Baptiste Ouédraogo