Ici au Tchad, on connaît le Tibesti. Ce n’est pas une page Facebook, c’est une terre habitée par des gens dignes. Il est bien dommage qu’au moment où certains se battent avec les armes du dialogue, de la patience et du respect, que d’autres se cachent derrière des claviers pour insulter.On n’essaie pas d’être parfaits, mais il faut retenir que la paix ne se construit ni dans l’insulte ni dans l’excès.
Certains choisissent la calomnie pour faire du bruit. Le Médiateur de la République n’est ni complice ni silencieux ; il agit avec constance et dans le respect de sa mission, qui consiste à beaucoup écouter, à rapprocher et à préserver la paix.Soyons raisonnables et honnêtes. La liberté d’expression donne le droit de critiquer une déclaration officielle, de questionner une stratégie ou même de douter de son efficacité. Cependant, lorsque cette liberté se transforme en injures ad personam, en diffamation publique et en délit d’outrage à une autorité constitutionnelle — comme c’est le cas d’un article extrêmement grave publié sur Facebook — elle devient une pure licence d’insulte. Ces propos dépassent les limites d’une analyse politique constructive.
Attaquer l’homme n’effacera ni son engagement ni la réalité du travail accompli dans l’ombre pour éviter que le pire ne se reproduise. Ceux qui ont connu les tensions de Miski en 2018 se souviennent que les armes n’ont jamais apporté la stabilité. Ne dit-on pas qu’« on n’éteint pas un incendie avec de l’essence » ?Loin des invectives, le Médiateur de la République poursuivra son rôle avec calme et responsabilité, comme il l’a toujours fait, car il est simplement incompris.