Une tragédie d’une « extrême gravité » a frappé la région de Nahaïna, à environ 30 kilomètres de Bongor, dans la soirée du jeudi 28 août 2025, coûtant la vie à six personnes, dont la grande majorité sont des enfants. L’accident a été causé par un camion en excès de vitesse qui a violemment percuté un groupe de personnes se trouvant en bord de route.
Le communiqué officiel, émis par le ministère de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, révèle qu’un véhicule remorque de marque Mercedes ATROS, roulant à vive allure, a heurté sept individus. Le bilan est dramatique : cinq enfants ont péri sur le coup. Deux autres victimes, dont un enfant, ont été transportées en urgence vers un centre de santé local, mais l’une d’elles a malheureusement succombé à ses blessures. Un dernier enfant reste gravement blessé.Le conducteur, impliqué dans cette affaire, a été interpellé immédiatement après les faits, une mesure saluée par le ministère qui souligne la nécessité de faire face à ce drame avec la plus grande fermeté.
Condoléances et appel à la responsabilité
Suite à ce terrible événement, la ministre Fatima Goukouni Weddeye a exprimé, au nom du gouvernement, ses profondes condoléances aux familles endeuillées et à la communauté de Nahaïna. Elle a tenu à rappeler que la vie humaine « ne devrait pas être fauchée sur nos routes ».Ce drame met en lumière les défaillances graves en matière de sécurité routière. Pour prévenir de futures tragédies, le ministère réaffirme sa détermination à renforcer les mesures existantes.
Dans un appel « solennel » aux conducteurs, il a insisté sur plusieurs points :
* Le respect scrupuleux des limitations de vitesse, en particulier sur les routes goudronnées.
* La vigilance et le maintien d’une distance de sécurité.
* Le sens du civisme et de la responsabilité sur la route.
Le communiqué conclut par une mise en garde sans équivoque : la sécurité routière n’est pas un concept abstrait, mais une obligation à laquelle personne ne peut déroger. « L’application des règles de conduite n’est pas négociable », insiste le ministère, rappelant que la prudence est l’unique bouclier contre la mort sur les routes.
