Quelques jours après la condamnation à cinq ans de prison ferme de l’ancien directeur de cabinet civil à la présidence, Idriss Youssouf Boy, pour corruption, un message de la sénatrice Halimé Moussa sur la place de la famille dans les moments difficiles suscite un vif intérêt sur les réseaux sociaux.Sans évoquer directement l’affaire, l’élue a rappelé que « la famille, on ne la choisit pas, mais c’est elle qui demeure quand tout le monde s’en va ».
Elle insiste sur le fait que, malgré les imperfections et les incompréhensions, les proches restent « le véritable repère, la maison et le refuge » lorsque les soutiens publics disparaissent.Ce message résonne dans un contexte où Idriss Youssouf Boy, reconnu coupable de corruption active et condamné avec l’homme d’affaires About Hachim Bouder, traverse une période de disgrâce publique. Comme le souligne la sénatrice, dans les épreuves, il reste souvent la voix d’un frère, la main d’une sœur ou le silence d’un père pour accompagner l’épreuve.
L’affaire, qui a mis en lumière un détournement présumé de près de 11,8 milliards de francs CFA, continue de diviser l’opinion publique. Mais au-delà des débats judiciaires, le rappel de Halimé Moussa met en lumière une vérité intemporelle : face à la chute, la famille demeure.
