Les victimes tchadiennes retournées de la République centrafricaine qui ont subi les atrocités des anti-balaka se réjouissent de la condamnation des leaders de ce groupe armé par la Cour pénale internationale (CPI). La chambre préliminaire de la CPI a prononcé des peines de prison fermes à l’endroit d’Alfred Yekatom et de Patrick-Edouard Ngaïssona, condamnés respectivement à 15 et 12 ans de prison.
Selon Mahamat Digadjimbaye, défenseur des droits humains au Tchad et coordinateur de la CASCIDHO, les victimes étaient en larmes ce midi lorsqu’elles ont appris la décision de la CPI. Pour elles, c’est la victoire de la justice sur l’impunité. »Les victimes attendent maintenant la phase des réparations« , a déclaré Mahamat Digadjimbaye. Une mission des avocats est attendue à N’Djamena pour clarifier aux victimes ce qui reste à faire.
La CASCIDHO, qui soutient les victimes tchadiennes retournées de la RCA, salue la décision de la CPI et félicite l’institution pour cette décision judiciaire qui honore la justice internationale.
Les victimes tchadiennes espèrent que cette condamnation sera un pas vers la justice et la réparation pour les atrocités qu’elles ont subies.