Suite aux événements tragiques survenus le 12 juin 2025 dans la Sous-Préfecture de Mabrone, département d’Adré (Province du Ouaddaï), le Comité Directeur National de la Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l’Homme (CASCDHO) a publié un communiqué de presse ferme, condamnant les violences et appelant à des mesures immédiates.
Après une analyse minutieuse de la situation, qui a entraîné des morts et des blessés, la CASCDHO a exprimé sa vive indignation face à ce nouveau bain de sang tchadien. L’organisation exige l’ouverture d’une enquête judiciaire afin que les auteurs des violences soient identifiés et condamnés avec la plus grande rigueur, conformément à la loi.
Le communiqué, signé par le Coordonnateur National, Mahamat Digadimbaye, souligne également la nécessité impérieuse de renforcer le dispositif sécuritaire dans la Sous-Préfecture de Mabrone. La CASCDHO insiste sur l’importance du désarmement dans les zones de conflit et la mise en place d’un dialogue communautaire inclusif, impliquant les Chefs traditionnels et religieux, pour apaiser les tensions et favoriser la réconciliation.
Enfin, la CASCDHO exhorte l’autorité de l’État à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir la paix et la stabilité dans les localités affligées, réaffirmant le rôle crucial des pouvoirs publics dans la protection des citoyens et le maintien de l’ordre.