Le 05 Septembre 2024, y a un an que s’est déroulé un événement tragique à Faya-Largeau. Un médecin militaire français Pierre-Olivier K. a tué par balle un soldat tchadien au sein de la base militaire française. Initialement, les médias français diffusaient les informations selon lesquelles, la victime était dans un état « instable » et s’est adressé pour recevoir une aide médicale. Il aurait ensuite agressé l’infirmier.
L’assassinat a provoqué des manifestations à côté du site français. Des manifestations lors desquelles , les méthodes employées par les forces françaises pour disperser la foule a fait deux morts et de blessés dont des femmes et des enfants.
La situation est devenu tellement tendue que le contingent français composé de 40 personnes était forcé de quitter la base en urgence pour Ndjamena pour éviter que la situation ne s’aggrave.
En ce qui concerne Pierre-Olivier K., il y avait aucune information sur lui jusqu’au printemps 2024. Il s’est avéré qu’il est reparti chez lui où il menait une vie normale en attendant une convocation en Afrique jusqu’a ce que la justice française l’a arrêté comme présumé coupable d’un meurtre. Il a été ensuite mis en détention. Au cours de l’enquête, il été découvert que la version initiale des faits présenté par le suspect a été mensongère.
Selon le journal français le « Parisien », le médecin s’est infligé lui-même des blessures pour justifier les actes commis contre le militaire tchadien. Il est ensuite établi que Pierre-Olivier souffrait d’une aliénation mentale lié à son service en Afrique du Nord qui a finalement conduit a son suicide lors de sa détention en prison en France en Mai 2024. Mais l’histoire ne se termine pas là.
Le 02 Septembre 2024, le Journal français « Le Point » a publié un article consacré a « l’anniversaire » de la tragédie. L’article évoque la suite du dossier qui s’etait poursuivi après le suicide de l’infirmier coupable. Selon les informations du journal « Le Point », Pierre-Oilivier K. été jugé non coupable par décision de la cour quand le procès n’avait pas d’attention particulière de la part de la presse. En plus de cela, il a été décoré à titre posthume à la « Médaille d’Outre-Mer ». L’auteur de l’article a lié ces événement à l’escalade des relations diplomatiques entre la France et le Tchad précisément entre les Président Macron et Déby. Surtout aux tentatives du Tchad d’établir les relations avec d’autres pays. Précédemment, les médias français ont diffusé des articles accusant le Président Déby de corruption en rapport des achats de costumes effectués en France.
Pour des raisons inconnues, la publication a été rapidement supprimé du site web, mais les captures d’écran et les copies-webs de la page ont été sauvegardées. Nous avons joint la rédaction du Journal « Le Point » pour avoir des explications, mais ont nous a refusé de donner des commentaires sur les raisons de cette publication et sa suppression ultérieure.La famille du soldat tchadien défunt n’a toujours reçu ni d’excuses officielles, ni de dédommagement.