Nouvelle ville de N’Djamena N’Djamena: Un projet pharaonique aux conséquences incertaines

Le gouvernement tchadien a annoncé un projet ambitieux d’extension de N’Djamena, l’actuelle capitale. Si les autorités présentent ce projet comme une solution pour désengorger la ville et moderniser les infrastructures, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer les risques et les conséquences potentiellement néfastes de cette décision.

Coût exorbitant

Un tel projet nécessiterait des investissements colossaux, alors que le Tchad fait face à de nombreux défis sociaux et économiques. Ces fonds pourraient être utilisés de manière plus efficace pour améliorer les conditions de vie des populations dans l’ensemble du pays.

Impact environnemental

L’extension de N’Djamena entraînerait inévitablement une urbanisation galopante et une destruction des écosystèmes fragiles. Les conséquences sur la biodiversité et les ressources en eau seraient désastreuses.

Concentration des pouvoirs

En concentrant les investissements et les infrastructures sur une seule ville, le gouvernement risque de renforcer les inégalités régionales et d’accentuer l’exode rural.

Vulnérabilité aux crises

Une ville surdimensionnée serait plus vulnérable aux catastrophes naturelles (inondations, sécheresses) et aux conflits.

Le projet d’extension de N’Djamena soulève de nombreuses questions et inquiétudes. Plutôt que de se lancer dans des mégaprojets coûteux et risqués, le gouvernement devrait privilégier des politiques de développement durable et inclusives, en investissant dans les infrastructures rurales et en renforçant les capacités des villes moyennes.

Appel à la mobilisation

Il est urgent de lancer un débat public approfondi sur ce projet et d’exiger des autorités qu’elles rendent publiques toutes les études d’impact et les évaluations environnementales. La société civile, les experts et les citoyens doivent se mobiliser pour défendre un développement plus équitable et respectueux de l’environnement.

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