N’Djamena, le 24 juillet 2024 – L’Association pour le Droit des Consommateurs (ADC) monte au créneau pour dénoncer les dérives observées lors des contrôles routiers effectués par la Commission de contrôle au Tchad.
L’ADC pointe du doigt des pratiques abusives, des humiliations subies par les automobilistes, et l’absence de base légale pour certains documents exigés.
L’ADC fustige la conduite systématique des véhicules à la fourrière, même pour des infractions mineures. Cette pratique, qualifiée de « terrorisme routier », ne s’applique pas uniquement aux contrevenants, mais touche également les automobilistes en règle.
L’ADC dénonce également les arnaques et les abus de pouvoir dont seraient victimes certains conducteurs.
Face à ces agissements, l’ADC exige des changements profonds dans les méthodes de contrôle. Elle appelle à des pratiques plus justes et transparentes, respectueuses des droits des citoyens. L’organisation salue les déclarations du ministre de la Sécurité publique visant à corriger les dérives, mais regrette l’absence de changements concrets pour le moment.Des zones d’ombre sur la légalité du document « OK ».
L’ADC s’interroge par ailleurs sur la légalité du document dit « OK », imposé aux automobilistes sans aucune base juridique claire. L’organisation demande aux autorités de clarifier le statut de ce document et de s’assurer de sa conformité à la loi.
Un dialogue nécessaire avec les automobilistesSoucieuse de trouver des solutions durables, l’ADC lance un appel au dialogue avec les autorités compétentes et les représentants des automobilistes. L’organisation estime qu’une concertation ouverte et inclusive est indispensable pour mettre fin aux pratiques abusives et améliorer les contrôles routiers au Tchad.
L’ADC exhorte les autorités tchadiennes à prendre des mesures concrètes pour mettre un terme aux dérives observées lors des contrôles routiers. Le respect des droits des citoyens, la transparence et la légalité des procédures doivent être au cœur des préoccupations.