Alors que le scrutin a été remporté samedi par le candidat autonomiste William Lai, la Chine continue d’affirmer sa volonté de réunification. Le Parti démocrate progressiste (DPP) au pouvoir, dont la présidente sortante, Tsai Ing-wen, ne pouvait plus se représenter après deux mandats à la tête du pays, avait choisi Lai Ching-te, qui défend l’identité distincte de Taïwan et rejette les revendications territoriales de la Chine. De quoi plaire à Washington, grand rival de la Chine.
laire taïwanais (TPP), fondé en 2019Le premier message adressé à Pékin post-élection présidentielle. Taïwan a appelé, dimanche 14 janvier, la Chine à « respecter les résultats de l’élection » remportés la veille par William Lai, qui affirme que l’île est de facto indépendante et promet de la défendre face aux menaces de réunification. « Le ministère des Affaires étrangères appelle les autorités de Pékin à respecter les résultats de l’élection, à faire face à la réalité et à renoncer à réprimer Taïwan », selon un communiqué de la diplomatie taïwanaise. Malgré le vote, « Taïwan fait partie de la Chine », avait estimé plus tôt un porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois sur le réseau social X.