Le coordinateur de l’Association pour la Défense des droits des consommateurs (ADC) Yaya Sidjim a dénoncé au cours d’un point de presse les délestages, les coupures d’eau et la mauvaise qualité du réseau téléphonique de Airtel. Selon lui, « tout est fait comme si les consommateurs n’ont que des devoirs mais aucun droit. Car une coupure d’eau, d’électricité ou de réseau de téléphonie mobile peut durer le temps qu’il faut, avec tous les désagréments causés sans que les consommateurs ne bénéficient d’une réparation de tort quelconque. Pour peu que ces derniers n’arrivent pas à payer leurs factures, la société concernée suspend immédiatement la fourniture des services sans autre forme de procédure ».
L’ADC condamne les pratiques de délestage intempestif et sélectif, et plaide pour une fourniture équitable de l’électricité, de l’eau, ainsi que la baisse des prix de transport, et l’amélioration de la qualité du réseau de l’opérateur AIRTEL.
Par ailleurs, l’ADC rappelle à la SNE, à la STE à AIRTEL leurs engagements contractuels, à savoir la fourniture régulière des services de qualité à leurs clients qui, à leur tour, ont l’obligation de régler le montant de leurs factures.
Eu égard à cette situation, l’ADC appelle la Société Nationale d’Electricité (SNE), la STE et AIRTEL à mettre plus de moyens dans la production et la fourniture de leurs services. L’ADC exige de la considération et le respect des engagements vis-à-vis de leur clientèle.
Enfin, l’ADC demande à l’opérateur AIRTEL de mettre fin aux perturbations du réseau, et de trouver une formule de réparation des torts subis pendant plusieurs mois par les abonnés.
L’accès aux services essentiels faisant partie des droits des consommateurs reconnus par la Loi sur la protection des consommateurs au Tchad, l’ADC se réserve le droit de les faire respecter par des moyens légaux.