La Libye est touchée depuis dimanche 10 septembre par des pluies diluviennes. «Au moins 150 personnes ont été tuées à cause des inondations provoquées par la tempête Daniel à Derna, dans les régions du Jabal Al-Akhdar et dans la banlieue d’Al-Marj», avait déclaré dans un premier temps Mohamed Massoud, porte-parole du chef de l’exécutif parallèle basé à Benghazi (est).
Mais le bilan s’alourdit rapidement. Au moins 2 000 personnes seraient mortes, a ensuite affirmé Oussama Hamada, Premier ministre par intérim du gouvernement de l’est du pays, cité par l’agence AP. En outre, plus de 5 000 personnes seraient portées disparues, a chiffré Issam Abu Zriba, ministre de l’Intérieur du gouvernement de l’est, rapporte la même agence. Aucune source médicale ou de services de secours n’a toutefois confirmé ce bilan pour l’heure.
Les zones sinistrées se trouvent principalement «dans les régions du Jabal Al-Akhdar et dans la banlieue d’Al-Marj», soit au nord-est de la Libye, près de la frontière avec l’Egypte, selon Mohammed Massoud, porte-parole du chef de l’exécutif parallèle basé à Benghazi. Trois jours de deuil national ont été annoncés ce lundi, lors d’un conseil des ministres extraordinaire diffusé en direct à la télévision.