Gabon : Ali Bongo est libre de ses mouvements

Le président déchu Ali Bongo est désormais « libre de ses mouvements et peut se rendre, s’il le souhaite, à l’étranger », a annoncé mercredi son tombeur, le général Brice Oligui Nguema dans un communiqué lu à la télévision d’Etat.

L’ancien président déchu du Gabon, Ali Bongo Ondimba, désormais libre de ses mouvement, pourrait s’exiler au Maroc. Selon nos informations, les autorités du Royaume du Maroc ont entamé des discussions avec la junte militaire sur le sort qui pourrait être réservé à l’ex-président gabonais. L’avenir de l’ancien locataire du Palais du bord de mer, Ali Bongo est une préoccupation pour la Communauté économique des États de l’Afrique centrale. Mardi 5 septembre, le général Brice Oligui Nguema a reçu le président de la République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra à Libreville. Parmi les sujets abordés figuraient en bonne place l’avenir de Ali Bongo. Au nom de la CEEAC, le médiateur a discuté de la préservation de l’intégrité physique du président déchu. L’option qui tient le plus la corde est celle d’un exil vers le Maroc. “Ali Bongo et Mohammed VI sont des frères. ABO ne peut aller nulle part ailleurs qu’au Maroc”, nous confie un visiteur nocturne du chef de la junte.

Dès les premières heures du putsch le royaume du Maroc tenait à souligner « L’importance de préserver la stabilité de ce pays frère et la quiétude de sa population». «Le Maroc fait confiance à la sagesse de la nation gabonaise, de ses forces vives et de ses institutions nationales, pour avancer vers une perspective permutant d’agir dans l’intérêt supérieur du pays de sauvegarder les acquis réalisés et de répondre aux aspirations du peuple gabonais frère », indiquait un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. Les liens entre Omar Bongo et Hassan II, et ensuite,

Ali Bongo et Mohammed VI sont tels que le Maroc reste la destination la plus plausible pour ABO. Ce mercredi 6 septembre, deux autres portes de sortie ont été évoquées dans l’entourage du général Brice Oligui Nguema. L’Arabie Saoudite, et le Royaume-Uni. Depuis plusieurs années, le Maroc a souvent accueilli des dirigeants africains qui ont perdu le pouvoir. Blaise Compaoré,, Moussa Dadis Camara, Mobuto Sesse Seko, pour ne citer que ceux-là.

LSI AFRICA

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