Le Sommet des pays voisins du Soudan a débuté jeudi au Caire en Egypte, en vue de mettre fin au conflit opposant l’armée soudanaise aux Forces de soutien rapide (FSR) et à « l’effusion de sang », rapportent des médias.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que son pays ferait « tout son possible pour mettre fin à l’effusion de sang soudanais », saluant les positions des pays voisins du Soudan qui ont reçu des centaines de milliers de déplacés.
Appelant les deux parties à la désescalade, al-Sissi a également exhorté « la communauté internationale à honorer les promesses de soutien aux Etats voisins du Soudan », déplorant les « répercussions humanitaires catastrophiques » des combats au Soudan.
De son côté, le président érythréen Isaias Afwerki a déclaré que le Sommet du Caire était une occasion pour les pays voisins de soutenir le peuple soudanais, soulignant que les Etats voisins du Soudan devraient « préparer le meilleur environnement pour mettre fin au conflit ».
Pour sa part, le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a souligné que la fin du conflit au Soudan était une priorité pour les Etats voisins, appelant les parties au conflit qui « a eu des conséquences négatives sur la sécurité et l’économie des Etats voisins », à cesser immédiatement la guerre.
« La priorité pour nous est de trouver des solutions africaines aux problèmes du continent », a-t-il indiqué.
La veille, le président égyptien et le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, actuellement au Caire, ont discuté des moyens de régler la crise au Soudan, a déclaré le porte-parole de la présidence égyptienne mercredi soir, avant cette réunion plus large rassemblant les pays voisins du Soudan.
Ils ont également discuté du renforcement des relations bilatérales et du barrage de la Grande Renaissance éthiopienne.
Le conflit au Soudan a fait plus de 3.000 morts et trois millions de déplacés et réfugiés depuis le début des combats le 15 avril dernier.
La réunion de jeudi intervient après une série d’efforts diplomatiques infructueux, marqués par la violation systématique des multiples cessez-le-feu.
APS