L’organisation des jeunes du Chari Baguirmi, a tenu un point de presse hier samedi 21 janvier 2023, au CEFOD. Objectif, demander le départ sans délai du Sultan, Mbang Hadji Woli Mahamat, de la gestion des 5% des revenus pétroliers implanté dans leur zone .
Selon cette organisation, après une tournée de sensibilisation pour la prise de conscience sur les 5% des revenus pétroliers affectés à la région du Moyen-Chari, plus des 11 jeunes membres du collectif des organisations des jeunes ont été mis aux arrêts la semaine dernière à Bousso avant d’être libéré quelques jours plus tard.
Suite à cette situation de lutte, le collectifs des jeunes ayant effectuer cette tournée à Bousso, chef-lieu du département du Loug Chari, ont fait le compte rendu de leur tournée. Au cours de la restitution, ces jeunes ont demander le départ de Sa Majesté Mbang Hadji Woli Mahamat, qui gère mal les 5% des revenus pétroliers du Chari Baguirmi. Ils n’ont pas aussi manqué de dénoncer la nomination des membres de la coordination du 5% par un cabinet qu’ils qualifient des lobbys qui font la volonté de Mbang Hadji Woli.
Selon le Coordonnateur du dit Collectif, Abdelkader Djibia, le collectif des organisations des jeunes du Chari-Baguirmi, a indiqué que leurs situations continue toujours de pire en pire et cela s’explique par la mise en place du comité en coulisse, par affinité et la désignation de président du comité de gestion sur la base d’un faux procès-verbal. Selon le propre terme de ce compte rendu, quelques jeunes membres du collectif des organisations des jeunes du Chari-Baguirmi, se sont rendu pour une mission de sensibilisation des populations concernant la gestion des 5% des revenus pétroliers, mais ils disent avoir été traités de rebellion armée, trouble à l’ordre public et tout autres.
Aussi, ces jeunes sont contraint de formuler une signature d’un engagement sur ordre des autorités départemental, ils ont été mises au arrêt et libérés 2 jours après . Dépassé par ces multiples humiliation de la part des autorités infectés par la l’attitude du Sultan, qui gère cette revue comme propriété privée ou une caisse royale de sa famille selon ces jeunes.
Le Coordonnateur du Collectif de ce jeune , Abdelkader Djibia, lors de ce point de presse demande au président de transition, de prendre ses responsabilités face à cette injustice qui règne dans le Chari-Baguirmi, qui risque de mettre en mal la cohésion et l’harmonie des habitants du Chari-Baguirmi.