Depuis l’ouverture du dialogue national inclusif et souverain, le 20 août 2022, l’administration publique du Tchad, est en congé forcé. Et pour cause, la quasi-totalité des participants ont verrouillé les portes de leurs bureaux.
Toute l’administration publique est concernée par ce phénomène. On ne peut se rendre dans un service sans constater les absences non justifiées. Ce qui freine l’administration publique du Tchad, est l’absence non justifiée des participants fonctionnaires au dialogue national inclusif et souverain. Ces derniers délaissent leurs bureaux, pour se retrouver au palais de la culture. Et pourtant des dossiers lourds les attends au bureau. Si jusqu’à la fin du dialogue prévu pour 20 jours, ces travailleurs continuent par ne pas venir au travail, ça serait une grosse perte pour l’État, qui les paye à ne rien faire.