Les épreuves du Baccalauréat de l’Enseignement Secondaire ont officiellement été lancées sur l’ensemble du territoire tchadien pour plus de 90.000 candidats. Parmi les candidats figurent 1.088 réfugiés, dont 745 filles.
Grâce à l’étroite collaboration et l’engagement du ministère de l’éducation, les réfugiés bénéficient d’une pleine inclusion dans le système éducatif tchadien. Ils sui[1]vent le curriculum tchadien et ont accès aux examens nationaux, leur permettant de valider leurs études secondaires et d’accéder à l’enseignement supérieur.
Depuis 2015, plus de 3.100 réfugiés ont obtenu le Baccalauréat tchadien, et nous espérons que beaucoup parmi les 1.088 candidats réfugiés cette année rejoindront les rangs des bacheliers en 2022. En savoir plus sur l’inclusion des réfugiés dans le système national dans la stratégie éducation 2030 Tchad.Depuis l’arrivée des réfugiés soudanais au Tchad en 2003, il n’y a que Mohamed Sandal Ibrahim, seul réfugié soudanais qui compose pour une seconde fois le Baccalauréat série A4 (français), après un premier échec en 2019.
Le HCR, dans sa politique de rapprocher les centres d’examen des camps et des populations hôtes, a fait, à travers son unité l’Education, un plaidoyer auprès de l’ONECS qui a abouti et a permis la création du centre de Guéréda (Département de Dar-Tama) en 2018.