Une rencontre au CLAC de Koumra qui a réunis plus de 20 artistes toutes catégories confondues a pointé la gestion opaque des informations culturelles par l’AARMOK et les responsables en charge de la culture et autres. Tout est parti d’une mauvaise gestion des informations et du choix peu orthodoxes des artistes pour les primer pendant la semaine nationale de la jeunesse qui est la goutte d’eau qui a débordé la vase.
Pour les artistes du Mandoul, l’aarmok n’est pas une plateforme de gestion des artistes moins encore le représentant des artistes et donc aucune information des artistes ne doit passer par l’aarmok. Quand une information artistique arrive à l’aarmok, elle devient un bien personnel et difficilement accessible aux autres et donc cela doit s’arrêter a déclaré un artiste visiblement remonté. Pour le coordonnateur de l’aarmok, son institution fait la promotion des artistes engagés dans la lutte contre le droit de l’homme et non une représentation de tous les artistes.
Si l’aarmok, fait une action, c’est au profit uniquement de ses membres et non de tous les artistes a laissé entendre le président de l’aarmok. Une complicité grave est entretenu entre les artistes et les autorités qui voient que l’aarmok comme leur représentant clame un autre artiste. Le délégué de la culture appelle les artistes à la retenue et de faire preuve de compréhension mais aussi créer un cadre aussi légal pour gérer cela. Les artistes entendent continuer la lutte en créant un collectif pour la défense des artistes pour ne pas que l’aarmok ne puisse être toujours au devant de la scène au nom des artistes. Affaire à suivre