Les diplômés sans emploi, lassés d’attendre, à défaut d’intégration à la fonction publique et un secteur privé moins absorbant, ont décidé de quitter le pays. Une décision prise après plusieurs actions qui n’ont pas abouti. Face au chômage, plusieurs mécanismes sont mis en place avec des succès et des échecs. La fonction publique étant le plus grand employeur n’arrive pas à contenir les jeunes sortis des universités et écoles de formation. Le secteur privé qui devait être pourvoyeur d’emplois est confronté aux difficultés.
La création des institutions comme l’ONAPE, l’ONAJES par l’Etat a pour objectif de favoriser l’entrepreneuriat. Les jeunes avec des idées innovantes et des projets bancables peuvent trouver leurs places si le climat des affaires est de plus en plus amélioré. L’Etat doit penser profondément à la professionnalisation des filières universitaires. Les universités du Tchad forment souvent dans des filières générales ne permettant pas d’être facilement recruté. Cette inadéquation ne fait qu’augmenter le nombre de chômeurs. Aussi, les écoles professionnelles qui sont créées de part et d’autre depuis un certain temps ne sont pas bien équipées pour bien former les compétences.
Les actions de l’Etat en faveur de l’emploi jeune sont renforcées mais avec peu d’impact. Pourquoi ? Il apparaît nécessaire de changer de stratégie. Pour ce qui concerne les jeunes, il faut un éveil dans le choix de formation.