Le ministre de l’environnement, de la pêche et du développement durable Mahamat Lazina a effectué une visite aux champs pétroliers de XIMENA 3 à 20 KM de Singako, dans le département de Lac-iro, une localité à une soixantaine kilomètres de Kyabé. Il est accompagné du Gouverneur de la province du Moyen-Chari Annadif Abakar Alkhalil. Il est venu constater plusieurs des textes qui protègent l’environnement au Tchad par l’entreprise en charge de l’exploitation de ce champ pétrolier. Cette entreprise chinoise ne respecte pas son permis environnemental et outre passe ses prérogatives, elle coupe des arbres en payant des villageois tout autour. Un acte que le ministre de l’environnement n’a pas tolérer.
Un permis environnemental pour la province du Salamat
Selon le ministre de l’environnement, de la pêche et du développement durable Mahamat Lazina, les permis environnementaux sont donnés par province et non par bloc pétrolier. L’entreprise qui vient de perdre son permis environnement détenait un permis pour travailler dans la province du Salamat mais se retrouve dans la province du moyen Chari pour exploiter les champs de XIMENA 3 avec le même permis. « C’est un manque à gagner pour le trésor public » s’indigne le ministre Lazina. Le ministre qui a échangé des longues minutes avec les responsables chinois présents en anglais n’a pas apprécier que l’entreprise chinoise ne respecte ses engagements vis-à-vis de la république du Tchad.
Plusieurs plants abattus par l’entreprise CNPCIC
La compagnie pétrolière CNPCIC qui opère dans cette province, pour ses activités a abattus plusieurs arbres. Constaté par les agents forestiers, le Ministre de la tutelle s’est rendu sur les lieux accompagné du Gouverneur de la province pour constater les dégâts.
Selon le ministre Mahamat Lazina, « le nombre des arbres est incalculable et la situation est lamentable ». Le ministre regrette le comportement de l’entreprise et précise que des amendes seront infligés. En effet des milliers d’arbre ont été soit couper ou brulé par l’entreprise CNPCIC pour ses recherches pétrolifères. Sans autorisation, l’entreprise paie les villageois et profite de leurs situations pour leurs données des maigres sommes et procéder à la destruction de l’environnement.
Après échanges avec les responsables de la compagnie sur place, le ministre déclare que des sanctions graves seront infligés à la compagnie. Séance tenante, les permis environnementaux accordés à la CNPCIC sont retirés.