Le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’État a dirigé hier, la réunion mensuelle de sécurité. Le Vice-Président du CMT, le Premier Ministre, membres du Gouvernement et les Chefs de tous les grands Corps de Forces de Défense et de Sécurité ont procédé avec le Chef de l’Etat, à un état des lieux donnant lieu à des suggestions et recommandations pour améliorer la situation sécuritaire du pays.
Cette préoccupation est passée au scanner à la lumière des dernières évolutions sur l’ensemble du territoire national. Le dernier évènement qui a particulièrement retenu l’attention du Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, Général de Corps d’Armée MAHAMAT IDRISS DEBY est l’attaque du Boko Haram contre les positions de l’armée nationale tchadienne au Lac et qui a coûté la vie à 26 de nos soldats. Instruction a été donnée de renforcer le dispositif de veille et celui opérationnel. Un point complet a été fait relativement aux conflits communautaires qui se multiplient en cette période de pluies.
Le compte rendu fait par la délégation ministérielle dépêchée sur le terrain, assortie des mesures prises a amené le Chef de l’Etat à instruire les Gouverneurs à l’effet de mettre un accent particulier sur le dispositif de veille et de règlement des conflits locaux lors des réunions de sécurité.« La justice doit s’assumer et punir tous les coupables et complices », a estimé le PCMT qui engage le Gouvernement à réfléchir sur des pistes de solutions notamment sur le foncier, une question qui d’après lui devra être débattu lors du Dialogue National inclusif.
L’insécurité dans les villes et le désarmement n’ont pas été occultés. Les bons résultats doivent se poursuivre. Il en est de même pour la levée des barrières anarchiques. L’opération coup de poing réalisée par le Vice-Président du CMT à Toukra, à entendre le Chef de l’Etat, doit amener tous les responsables des forces de défense et de sécurité à faire pareil et à agir afin de les démanteler et permettre à la population de circuler librement à l’intérieur du territoire national.