C’est à travers un atelier de formation des acteurs locaux sur les dispositions du code pénal relatives aux mutilations génitales féminines dans le Mandoul que l’Association pour la Réinsertion des Enfants et la Défense des Droits de l’Homme met tous les acteurs devant les faits.
Pour Gnanroy Grâce secrétaire générale de la commune de Koumra, les pratiques de mutilations génitales féminines sont récurrentes dans la province et reste toujours impunies d’où il faut une prise de conscience réelle pour mettre fin à ces pratiques moyenâgeuses. Madjiyéra Ngar Alkoa coordonnateur de l’ARED, les mutilations génitales féminines constituent une grave violation des droits de l’homme au Tchad malgré que le pays a ratifié plusieurs arsenals juridiques. Son organisation lutte inlassablement pour une véritable prise de conscience et a saisi plusieurs auteurs et complices mais d’autres hors la loi continuent allègrement à fouler au pied les textes internationaux de lutte contre toutes les formes de maltraitances surtout celle des mutilations génitales féminines. Pour lui, il est temps d’appliquer les textes internationaux car la vie humaine est sacrée et inviolable pour que la dignité humaine soit honorée et retrouve ses lettres de noblesse.
Toural Blague Germain Secrétaire général du département de Mandoul Oriental de marteler que les lois ne sont pas respectées avant de demander aux participants de passer à pin fin les tenants et les aboutissants pour que la loi soit appliquée dans toutes ses formes en vue de l’expression d’un Etat de droit et la justice pour tous.
Les participants ont pris des actes demandant au gouvernement de prendre des dispositions de l’application des textes et d’éviter de s’ingérer dans les décisions de la justice. A ARED de continuer sur cet élan de lutte et aux partenaires d’appuyer ARED dans l’accomplissement de sa mission de lutte contre toutes les violations des droits humains.Notons que cet atelier est rendu possible grâce à l’appui financier de la fondation SWISSAID.