Le Festival NdjamVi, rendez-vous incontournable des arts et de la musique au Tchad, a annoncé la tenue de sa 18ᵉ édition qui se déroulera du 27 au 29 novembre 2025 à N’Djamena. Porté par une volonté intacte de valoriser les talents locaux, l’événement promet trois jours d’activités intenses allant de la formation à la compétition, affirmant son statut de pilier culturel malgré un contexte financier marqué, une fois de plus, par l’absence de soutien public.
Cette année, le comité d’organisation propose une programmation riche et diversifiée, structurée autour de trois grandes catégories de compétitions musicales : Jeune Talent, Hip-Hop et World-Music. Au-delà de la simple prestation scénique, le festival renforce sa dimension éducative et sociale en intégrant des ateliers de formation en création numérique, en art-thérapie et sur les enjeux environnementaux.
L’innovation majeure de cette édition réside dans le plateau d’envergure baptisé « Éclat de Femmes : Sons et Voix Féminines », qui réunira des artistes du Tchad, du Cameroun, du Congo et de Côte d’Ivoire, offrant ainsi une vitrine panafricaine à l’événement. Les festivités s’achèveront par la traditionnelle « Nuit des Trophées », une cérémonie de distinction accompagnée d’un grand concert réunissant des invités nationaux et internationaux pour honorer les figures les plus marquantes de cette édition.
Toutefois, cette dynamique culturelle se heurte à une réalité économique difficile soulignée par les organisateurs.
Dans son communiqué, la direction du festival déplore ne pas bénéficier, comme par le passé, d’aucune contribution officielle de l’État, regrettant que la portée de l’événement reste encore insuffisamment reconnue par les pouvoirs publics. Le festival maintient néanmoins le cap de sa mission — faire de la culture un levier d’inclusion et de cohésion sociale — grâce à la détermination de son équipe et à l’appui de partenaires engagés tels que l’Institut Français, l’UNICEF, l’ONPTA ou encore l’Hôtel Mont Himalaya.
