Le comité directeur national de la Coordination des Associations de la Société Civile et Défense des Droits de l’Homme (CASCIDHO) s’est réuni ce 21 octobre 2022 pour faire une analyse approfondie de la situation suite aux événements tragiques de ce 20 octobre à Ndjamena, Moundou, Koumra et Doba.
La CASCIDHO appelle le gouvernement à prendre toutes ses responsabilités pour rétablir la sérénité, l’ordre et la quiétude au sein de la population.
La CASCIDHO tout en dénonçant l’instrumentalisation des jeunes innocents à des fins politiques et confessionnelles, condamne fermement les actes de vandalisme,des destructions des biens publics et privés,le ciblage des hauts cadres de l’État ainsi que les atteintes aux vues humaines.
La liberté de manifester est un droit constitutionnel,il n’en demeure pas moins vrai qu’elle doit s’exercer dans un cadre réglementaire et réglementé dit Mahamat Digadimbaye dans le communiqué de presse.
La CASCIDHO lance un appel pressant à toutes les fiches vives de la nation à une unité d’action pour défendre les acquis du dialogue national inclusif et souverain de ces résolutions et recommandations et unique voie salutaire pour un retour à l’ordre constitutionnel.