Les enseignants et chercheurs tchadiens, représentés par le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SYNECS), ont entamé ce lundi 21 octobre une grève de trois jours. Cette décision fait suite à un profond mécontentement face à la gestion de l’enseignement supérieur par le gouvernement.
Le SYNECS dénonce notamment le non-respect des engagements pris pour améliorer les conditions de travail des enseignants, ainsi que la gestion chaotique de l’année académique.
Les principales revendications du syndicat portent sur : Un statut autonome pour les enseignants du supérieur L’application du décret sur le salaire minimum La régularisation des primes et indemnitésFace à l’inaction des autorités, le SYNECS a décidé de durcir le ton en lançant cette grève.
Le président du syndicat, Dr. Guhrayo Jérémie, a appelé les enseignants à rester mobilisés, laissant planer la menace d’une intensification du mouvement si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Cette grève risque de paralyser l’ensemble des activités académiques et de recherche dans les universités tchadiennes, avec des conséquences potentiellement importantes sur le parcours des étudiants.